TOP 10 des FILMS POST-APOCALYPTIQUES !

Comme un train fou, cette adaptation sud-coréenne d’un roman graphique français semble sortir de nulle part, et il a beaucoup plu aux critiques.Dans un futur bien trop plausible, les humains trouvent une solution pour combattre le changement climatique qui gèle leur Terre et la rend inhospitalière. Les derniers survivants logent dans un train qui tourne autour du globe.Avec des performances incroyables de la part de Chris Evans et Tilda Swinton, le film est inventif, captivant, et même s’il n’est pas toujours complètement cohérent, les éléments les plus alambiqués font partie d’une parabole politique plus complexe sur la lutte des classes et la révolution.

On change de style d'apocalypse. Le film d’horreur culte de zombies de George A. Romero, « La Nuit des morts-vivants » a donné vie à une horde de suites, mais aucune ne fait autant autorité que l’Armée des morts. L’invasion de zombie du premier film a déchiré l’ordre politique, et quatre survivants trouvent refuge dans un centre commercial abandonné. En résulte une combinaison maline, joyeuse et gore et une satire sociale qui vise le matérialisme et la consommation de masse.Souvent imité, mais rarement égalé, ce film explore ce que les gens peuvent faire dans un monde sans règles, et il a ouvert la voie à de nombreux films post-apocalyptique, et même inspiré un remake plutôt décent.

Abandonnez tout espoir, vous qui entrez dans le monde de « La Route ». Lugubre, et bien trop crédible, l’adaptation de John Hillcoat du roman primé de Cormac McCarthy est fidèle et intransigeante. Un père et son fils traversent les décors désolés et couverts de cendres d’une Amérique post-apocalyptique à la recherche de nourriture, le tout en tentant d'échapper aux cannibales.Cette vision de la nature humaine après un désastre mondial est brute et convaincante, et rendue encore plus mémorable par le réalisme douloureux et les performances incroyables de Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee. A mon avis vous aurez du mal à le voir plus d'une fois, mais il s’agit d’une fable pleine d’émotion, et d'un moment de grâce dans le genre.

Dans un futur dystopien, la « Zone » énigmatique offre une promesse alléchante : on y trouve une pièce qui accorde des vœux. Basé sur le roman de Boris Arkady Strugatsky, « Stalker : pique-nique au bord du chemin », le chef d’œuvre d’Andrei Tarkovsky est un voyage visuellement incroyable dans le cœur de nos désirs et de nos peurs les plus intimes.Il s’agit également d’une méditation sur notre propre fascination sur les histoires apocalyptiques, et la « Zone » surréaliste et onirique représente les possibilités et même l’espoir inhérents au chaos, ainsi que l'esprit complexe de l’esprit humain, parfois tordu. Furtif et inspiré, Stalker est un film inoubliable situé dans un monde à la fois troublant et familier.

« Wall-E » offre quelque chose de rare dans les films post-apocalyptiques : l’espoir ! L’adorable conte de Pixar sur un robot amoureux démarre sur une planète Terre ravagée, avant de suivre le petit robot sur le vaisseau Axiom, où les humains sont dorlotés et insouciants à l’excès. Comme pour « l’Armée des Morts » Wall-E est une nouvelle satire du consumérisme – mais sans les cannibales. WALL-E et celle qu’il aime, EVE, doivent inspirer les humains et les motiver. Vainqueur logique de l’Oscar du meilleur film d'animation, « WALL-E » parvient à être aussi réfléchi que réconfortant, ce qui est assez rare… surtout dans un film autour d’une catastrophe naturelle.

En 2027, le monde est presque le même. En apparences, en tout cas. Et c’est de là que le film nommé aux Oscars d’Alfonso Cuaron, adapté du roman de P.D. James, tire probablement tout son impact : même dans une société proche de l’effondrement, il est trop facile de se reconnaître dans les Fils de L’homme. Alors que l’infertilité humaine sème un chaos mondial, et qu’une opinion anti-immigration balaie le Royaume-Uni, un héros réticent, incarné avec intensité par Clive Owen, doit protéger une réfugiée enceinte des machinations politiques des révolutionnaires et des autorités en place.Brut et plein de suspense, ce thriller de SF dépeint une fin du monde dans la souffrance, qui se dévoile lentement face à la crise.

On ne peut pas changer le passé, mais on peut sauver l’avenir dans le thriller de SF de Terry Gilliam. Dans le futur, un virus mortel a rendu la surface de la planète aux animaux, tandis que les humains se cachent sous terre. James Cole, un prisonnier, est renvoyé dans le temps pour collecter des infos afin de créer un vaccin. Inspiré par le moyen-métrage français La Jetée, l’armée des 12 singes explore les thèmes de la mémoire, du temps et de la perception.L’histoire est complexe, mais portée par un casting talentueux, et surtout Brad Pitt en Jeffrey Goines, un malade mental.

Matrix est un film de SF pionnier dans ses effets spéciaux et dans son postulat post-apocalyptique. Oui, des robots se sont rebellés dans d’autres films, mais l’œuvre moderne et oscarisée des frères Wachowski combine une révolution de l’IA et une catastrophe naturelle, avec en plus des idées philosophiques sur la réalité et l’illusion, ainsi que les désirs et les souffrances de l'être humain.Avec tout ça, il parvient à être très divertissant – notamment grâce à des séquences d’action stylisées et cultes et une fin paroxystique qui donne envie d’en voir plus. Pierre angulaire du genre, Matrix nous retourne le cerveau avec brio.

Avant que les films ne parlent de leurs origines, de leur affrontement ou de leur suprêmatie, on contemplait leur Planète. En s'écrasant dessus, des astronautes américains ont découvert un monde dans lequel des singes très avancés traquaient les humains.Basée sur le roman éponyme de Pierre Boulle, l’adaptation ambitieuse de Franklin James Schaffner mélange avec adresse l’aventure, la SF et les commentaires sociaux avec à son coeur une performance mémorable de Charlton Heston. Ce conte novateur a inspiré des suites et des reboots à gogo, et il continue d’influencer notre vision de la vie après la civilisation.Avant de dévoiler notre vainqueur, voici quelques mentions honorables :

« Delicatessen » (1991)

« Le Dernier Rivage » (1959)« 28 jours plus tard » (2002)

Mad Max a fait un sacré chemin depuis ses débuts en 1979. Si l’original très apprécié a posé les bases des personnages cultes, c’est la suite qui réalise pleinement le potentiel apocalyptique et brut de Mad Max, et donne le ton de la franchise pour les opus à venir. Dans une Australie stérile et dévastée, le solitaire Max Rockatansky doit défendre une bande de survivants – dont le mortel mais adorable enfant sauvage. Le film offre des courses de voitures fantastiques, mais fait également le plein d’émotions. Si les films suivants sont plus grands, plus rapides et plus spectaculaires, avec une mention spéciale à « Fury Road », « Le Défi » reste le Mad Max le plus abouti.Vous êtes d’accord avec notre sélection ? Jetez un coup d’œil à ces autres supers vidéos de WatchMojo Français et n’oubliez pas de vous abonner pour
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