TOP 10 FILMS qui vous FONT CROIRE qu'ils sont BASÉS sur une HISTOIRE VRAIE !
De nombreux films sont inspirés d’histoires vraies. Mais pas ceux-là, malgré ce qu’ils peuvent dire. Bienvenue sur WatchMojo Français, aujourd’hui nous faisons le décompte du Top 10 des films qui ont voulu nous faire croire qu’ils étaient basés sur des histoires vraies.Nous publions de nouvelles vidéos chaque jour, alors abonnez-vous pour être au courant des nouveautés excitantes !
Pour cette liste, nous passons en revue les films qui nous ont fait croire qu’ils étaient basés sur une histoire vraie, alors qu’ils sont en fait fictionnels de À à Z. Il peut s’agir de films complètement inventés, ou bien d’œuvres qui ont détourné leur inspiration à tel point qu’il reste très peu d’éléments de la véritable histoire. Attention : ces films n’ont pas forcément déclaré haut et fort être basés sur une histoire vraie, mais peuvent l’avoir sous-entendu lourdement, ou nous avoir fait croire que les évènements ont réellement eu lieu.
#10 : « Le Dieu d'osier » (1973)
« Le Dieu d’Osier » est un film d’horreur culte dans lequel un officier de police chrétien doit enquêter sur une disparition sur l’île païenne de Summerisle. Dans le générique d’ouverture des versions cinéma et du réalisateur, on peut lire : « le producteur aimerait remercier le Seigneur Summerisle et le peuple de son île à l’ouest de l’Écosse pour cet aperçu privilégié de leurs pratiques religieuses, et leur coopération dans la réalisation de ce film. » Ça nous met dans l’ambiance, mais cette phrase est complètement fausse. L’île en question n’existe pas, et le Seigneur Summerisle n’est qu’un personnage fictionnel incarné par Christopher Lee.
#9 : « Devil Inside » (2012)
« Devil Inside » emploie non seulement des trucs de documentaire pour le rendre plus authentique, mais en plus il brandit l’étendard « Histoire Vraie » dans son marketing. Par exemple, la bande annonce débute avec le coup de téléphone « officiel » de Maria Rossi daté au 30 octobre 1989. Et encore, le plus gros mensonge arrive à la fin, lorsque les spectateurs apprennent que l’enquête n’a jamais été résolue, et qu’ils peuvent aller voir un site internet pour avoir plus d’infos. Forcément quelques cinéphiles se sont rendus sur le site, où ils n’ont trouvé que des infos promotionnelles. Malgré son ton authentique, le texte final n’était rien d’autre qu’un stratagème pour nous faire flipper.
#8 : « Le Dernier Rite » (2009)
« Le Dernier Rite » ressemble beaucoup à « Amityville »… Mais sans les honneurs. Ce film est censé être basé sur l’histoire vraie de la famille Snedeker, et sur le livre de Ray Garton, « In a Dark Place: The Story of a True Haunting ». Sauf que le livre était entièrement fictionnel. Ray Garton a depuis contesté la véracité de son propre livre, et Ed Warren (qui a « aidé » la vraie famille Snedeker) lui aurait conseillé d’inventer les évènements effrayants de l’histoire. Si la famille a bel et bien existé dans la vraie vie, les évènements décrits dans le film sont, pour la plupart, complètement inventés.
#7 : « Wolf Creek » (2005)
« Wolf Creek » est un film terrifiant sur trois randonneurs qui sont traqués par un homme nommé Mick Taylor dans l’outback australien. Si le film affirme être « inspiré d’une histoire vraie », il s’agit en fait de l’amalgame de deux faits réels séparés. Le premier est la mort des randonneurs, une série de sept meurtres commis par Ivan Milat dans la Nouvelle Galles du Sud. L’autre est le meurtre de Peter Falconio par Bradley Murdoch. Si le personnage de Mick Taylor est très inspiré d’Ivan Milat, « Wolf Creek » est en fait plus un reflet du passé violent de l’Australie qu’une véritable adaptation d’un évènement spécifique.
#6 : « Cannibal Holocaust » (1980)
Si le genre a été popularisé par « Le Projet Blair Witch », « Cannibal Holocaust » était un pionnier du found-footage. Le film nous montre une équipe de tournage qui aurait soi-disant disparu après avoir rencontré une tribu cannibale en Amazonie, pour un documentaire. Pour ajouter au réalisme, les acteurs ont signé un contrat stipulant qu’ils n’avaient pas le droit d’apparaître en public ou en promotion pendant l’année qui suivait la sortie du film. L’œuvre était si convaincante, que les autorités ont cru qu’elle était réelle, et ont attaqué le réalisateur, Ruggero Deodato, pour meurtre. Pour s’innocenter, Deodato a été obligé de sortir les acteurs de leur cachette, afin de prouver que le film n’était pas réel.
#5 : « Hostel » (2005)
« Hostel » est perturbant, et un peu dégueu, mais ce qu’il n’est pas, c’est inspiré de faits réels, malgré ce qu’ont voulu faire croire les bandes annonces. Si « Inspiré par » signifie « Eli Roth a été inspiré par une rumeur stupide sur internet, et a fait le film », alors oui, « Hostel » est inspiré de faits réels. D’après Roth, il a imaginé l’histoire après être tombé sur un site internet qui offrait aux casse-cou psychopathes une chance de torturer et de tuer quelqu’un pour 10 000$. Le site internet aurait également diffusé une vidéo de quelqu’un qui tire dans la tête d’un autre. Mais ces rumeurs n'ont jamais été confirmées, et même Eli Roth doute de l’authenticité du site.
#4 : « Le Projet Blair Witch » (1999)
« Cannibal Holocaust » a beau être un pionnier du genre des found-footage, c’est le Projet Blair Witch qui est à l’origine du genre. Le site internet du film montrait de « vrais » rapports de police et interviews, et des flyers autour des étudiants « disparus » ont été distribués dans les festivals de cinéma. Un faux documentaire a été réalisé sur l’histoire et la malédiction de la sorcière de Blair. Les acteurs étaient même « présumés morts » sur leurs pages IMDb. Du coup, la toile était en effervescence, et tout le monde pensait que le film était réel. Mais bien entendu il s’agissait d’un coup de comm’, n’empêche que ça a lancé une nouvelle génération de films d’horreur.
#3 : « Nanouk l'Esquimau » (1922)
Ce documentaire, sorti en 1922, montrait la vie des Inuits de la Péninsule d'Ungava, au Québec. Il s’agit d’une œuvre monumentale, qui a permis d’ouvrir de nouvelles voies visuelles. Mais le film est majoritairement faux. Il ne s’agissait ni du vrai nom de l’homme, ni de sa famille. Flaherty avait demandé au casting Inuit de porter des vêtements traditionnels, et d’utiliser des harpons alors qu’ils étaient habitués aux armes à feu et aux vêtements occidentaux. Des igloos ont été construits pour le film, et dans une scène humoristique, Nanouk tente de manger un phonographe, mais l’acteur savait de quoi il s’agissait. Le réalisateur avait une idée précise de ce qu’il voulait montrer, et se fichait de la réalité.
#2 : « Massacre à la tronçonneuse » (1974)
Le film est déjà terriblement effrayant – pas besoin de prétendre en plus qu’il est réel ! Au départ vendu comme une histoire vraie, le début disait même « le film que vous allez voir est le récit d’une tragédie dont a été victime un groupe de cinq jeunes. » Mais le film est fictionnel à 100%. Si le personnage de Leatherface a été influencé par le véritable tueur Ed Gein, qui déterrait les corps, la façon dont il apparaît dans ce film, sa famille, et les adolescents qu’il tue sont des créations inventées spécifiquement pour effrayer les cinéphiles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche.
#1 : « Fargo » (1996)
« Fargo » débute avec un texte affirmant que le film est basé sur des faits réels qui ont eu lieu dans le Minnesota, et que les noms avaient été changés. Typiquement le genre de choses que l’on trouverait dans un film vraiment inspiré de faits réels, sauf que celui-ci est entièrement fictionnel. Les frères Coen ont parlé de diverses influences, au fil des ans, et Joel Coen a déclaré en 2015 que le film était totalement inventé. Cette fausse affirmation a donné naissance à une légende urbaine disant qu’une femme nommée Takako Konishi est morte en tentant de trouver l’argent enterré par Carl. Mais elle se serait en fait suicidée et la connexion avec Fargo était un malentendu.