TOP 10 MEILLEURS MÉCHANTS des films PIXAR !

« WALL-E » (2008)
Même les meilleures inventions peuvent donner d’horribles conséquences. Dans « Wall-E », l’humanité vit à bord d’un vaisseau spatial, qui est partiellement géré par l’IA nommée Auto. Cette intelligence artificielle apparaît au départ comme une gardienne ferme du vaisseau, qui a vraiment à cœur le meilleur intérêt de l’humanité.Mais plus tard, on apprend qu’Auto a l’ordre secret d’éloigner l’humanité de la Terre, et qu’elle est incapable de dépasser sa programmation malgré les preuves de vie sur Terre.Même si on a envie qu’Auto échoue, on a du mal à ne pas éprouver de la sympathie pour lui.

« Cars » (2006)
En voilà un mauvais perdant. Si dans le film « Cars » de 2006, on se focalise surtout sur Flash McQueen, qui passe de compétiteur arrogant à coureur passionné, l’histoire le compare souvent à son rival Chick Hicks. Toujours à la seconde place derrière le gagnant perpétuel, Chick est gouverné par un mépris pour l’échec et un désir de gagner à tout prix. Il est tellement amer, que lors d’un moment crucial de l’une des courses, il préfère faire voler le gagnant avec un coup pour être certain de gagner.Aussi méprisable qu’il soit, Chick est un très beau reflet de ce qu’aurait pu être Flash, s’il était resté dans la course précédente.

« Toy Story » (1995)
Si jeune, et pourtant si dérangeant. Sid Philips est perturbant dans Toy Story, où il incarne une menace pour Buzz l’Éclair et Woody qui doivent l’affronter une fois qu’ils sont ramenés chez Sid après leur escapade au Pizza Planet.Alors que la tendance de Sid à torturer les jouets et à maltraiter sa sœur est montrée à l’écran, la menace envers Buzz et Woody augmente. Il est totalement à l’opposé du propriétaire actuel de Buzz et Woody, Andy, qui fait preuve d’empathie et de soin envers tous ses jouets, alors que lui les détruit. Tout cela permet de rendre la confrontation avec Sid – et le fait qu’ils lui apprennent une belle leçon – encore plus mémorables et intenses.

« Là-haut » (2009)
Ne jamais rencontrer ses idoles. Ancien aventurier célèbre pour avoir exploré des régions hostiles à bord de son zeppelin, Charles F. Muntz fait bonne impression. Il accueille Carl, un fan de longue date, dans sa société, prend soin d’un groupe de chien doté d’une technologie qui leur permet de parler, et paraît courtois… jusqu’à ce que le sujet « Kevin » arrive.« Là-Haut » n’hésite pas à montrer que la traque de l’oiseau est devenu une véritable obsession chez Muntz, le poussant à s'en prendre aux autres aventuriers. Muntz est tragiquement devenu une personne creuse, dévorée par une violente paranoïa, et incapable d’aller de l’avant.

« Toy Story 2 » (1999)
Il est souvent difficile de passer d’une amertume impénitente à un chagrin compréhensible, surtout chez les personnages qu’on doit détester.Pourtant, dans Toy Story 2, l’équilibre est bien présent dans Papi Pépite, un ancien prospecteur – et l’un des nombreux personnages de l’émission pour enfants Western Woody, - qui regrette clairement le passé. Il est motivé par les regrets et par les années pendant lesquelles il a été négligé. La voix de Papi Pépite lui rend justice, et lui injecte assez de gentillesse et d’empathie pour en faire un méchant très manipulateur, ce qui nous affecte d’autant plus.

« Coco » (2017)
Être talentueux ne permet pas d’être cruel. Lorsque le jeune musicien Miguel cherche à retrouver l’esprit de son idole Ernesto de la Cruz, parti depuis longtemps, celui-ci semble d’ailleurs être à la hauteur de sa réputation. Il apprécie la compagnie de Miguel, et paraît être un artiste passionné – puis on apprend qu’il a assassiné l’arrière-grand-père de Miguel, Hector, pour lui voler ses chansons et sa guitare. Le comportement d’Ernesto paraît bien plus toxique quand on comprend qu’il est prêt à tout pour la gloire.Joli twist, Pixar.

« Monstres et Cie. » (2001)
Si c’est M. Waternoose qui tire les ficelles dans Monstres et Cie, c’est son second, Randall Bogue, qui est le véritable adversaire de ce film. Montré comme le rival amer des héros Sully et Bob, Léon exprime immédiatement son mépris et sa cruauté, qu’il a beaucoup de peine à réprimer.En plus de participer à la construction de l’extracteur de cris, et de tenter de l’utiliser à des fins personnelles, il prend également beaucoup de plaisir à tourmenter la petite humaine Bouh. Ce qui rend Léon si menaçant, c’est sa forme de caméléon, qui lui permet de se fondre facilement dans le décor.

« 1001 pattes » (1998)
Certains méchants sont mémorables grâce à leur nuance, leur subtilité ou la complexité de leur personnage – ce n’est pas le cas, ici.Dès le départ, Le Borgne montre sa prétendue supériorité et son mauvais traitement des autres, puisqu’il violente et intimide toute une colonie de fourmis avec son groupe. Entre son œil balafré et ses regards noirs, le Borgne ne manque pas de manières d’intimider les autres – et ça, c’est avant la violence physique et les discours terrifiants.Il devient également meurtrier très vite au fur et à mesure du film, puisqu’il décide de tuer la reine des fourmis, après avoir mangé la dernière ration de leurs réserves pour l’hiver. Si ça c’est pas
cruel… Heureusement qu’il y a les oiseaux !

« Toy Story 3 » (2010)
Même un ours en peluche adorable peut être monstrueux. La preuve avec l’ours Lotso, qui fait véritablement partie des antagonistes les plus insidieux et cruels du catalogue Pixar. S’il joue la carte du personnage aimable, en tant que chef des jouets de la garderie, Lotso est en fait un dirigeant tyrannique qui abuse régulièrement de sa position et méprise les enfants.Il n’a aucun remords, laisse les autres jouets se faire maltraiter par les bambins de la garderie, et il est prêt à tout pour garder son pouvoir. Les détails du passé de Lotso, qui a été abandonné et traumatisé au point d’en devenir cynique et dur, soulignent à quel point il a complètement perdu l’esprit.

Avant de dévoiler notre vainqueur, voici quelques mentions honorables :

Darla Sherman
« Le Monde de Nemo » (2003)
Johnny Worthington III
« Monstres Academy » (2013)
Le chef Skinner
« Ratatouille » (2007)

« Les Indestructibles » (2004)
Derrière chaque Superhéros, se cache un méchant odieux. Voici donc Syndrome, qui était autrefois l’exubérant Buddy, un enfant qui voulait être l’acolyte de M. Indestructible… avant d’être rejeté.Les années ont passé, et la rancœur accumulée a fait de Buddy un trafiquant d’arme méprisable / génie, qui ne rêve que de se venger de son ancien héros. La façon dont Syndrome passe sans arrêt de l’enfant excentrique qu’il était au tueur de superhéros est pour le moins effrayante, et le doubleur fait un excellent travail pour lui donner vie.Voir des méchants tels que l’Hypnotiseur tenter de reproduire cet équilibre précieux entre charisme et cruauté est intéressant, mais pas si évident que ça.

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