TOP 10 des JEUX VIDÉO qui veulent juste VOTRE ARGENT !
Les jeux vidéo sont un business, et le business sert à gagner de l’argent, mais là, quand même… Bienvenue sur WatchMojo Français, aujourd’hui nous faisons le décompte du Top 10 des pires pompes à fric du jeu vidéo.
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Pour cette liste, nous passons en revue les jeux qui ont clairement été développés avec le moins d’efforts possible afin de générer un maximum de profits pour l’éditeur. Comme on a déjà parlé de titres célèbres pour leurs pièges à bases de DLC et de micro-transactions, ils ne seront pas acceptés dans cette liste. Ce qui signifie que les jeux comme Star Wars Battlefront II sorti en 2017 n’apparaîtront pas sur la liste, même s’ils correspondent à notre description.
#10 : « Radical Heights » (2018)
Apparemment, traquer les modes et s’efforcer de garder sa société en bonne santé ne vont pas bien ensemble. C’est en tout cas ce qui a l’air d’être arrivé à Radical Heights, même si le jeu à thème Battle Royale a été développé par Boss Key Productions. Vendu comme un titre au tout début de son développement, il n’a amusé personne à cause de ses bugs multiples et de son design peu inspiré. Pour couronner le tout, Radical Heights a été annoncé peu de temps après les pertes financ-ières et l’hémorragie de joueur de LawBreakers, le titre précédent de Boss Key. Comme ils ont mis la clé sous la porte en mai 2018, on peut dire sans trop se tromper que la pompe à fric n’a pas assezbien fonctionné.
#9 : « Evolve » (2015)
À sa sortie, ce jeu de Turtle Rock Studios où l’on traque des monstres à quatre contre un était prometteur, et pourtant, il manquait cruellement de contenu. En regardant sa promotion, deux choses sautent aux yeux : Turtle Rock et l’éditeur 2K ont passé du temps à faire la promo des bonus de précommande avant le jeu. Les monstres et chasseurs étaient vendus bien avant qu’Evolve ne soit disponible, et Turtle Rock eux-mêmes ont dit que le jeu était conçu avec l’implantation des DLC et les ventes à l’esprit. Comme Evolve a également eu droit à des éditions spéciales et un Season Pass en plus du reste, avec par la suite un deuxième season pass, on comprend rapidement à quel point ce pauvre jeu était englué dans les idioties de l’industrie.
#8 : « Capcom Fighting Jam » (2004)
Parfois, on ne peut pas réparer ce qui est cassé – c’est le cas du titre « Captcom Fighting Jam ». Connu en Amérique du Nord sous le nom de « Capcom Fighting Evolution », le jeu se repose sur les nombreuses mascottes de la société Capcom, et les rassemble pour qu’ils s’affrontent deux par deux dans des matchs. Et si en théorie, l’idée est assez bonne… les commandes mal fichue du jeu et le chara-design foireux n'ont pas suivi. Il a été dit que Fighting Jam était en fait un travail de sauvetage, construit à partir des mécaniques et des créations laissées derrière le projet abandonné du jeu « Capcom Fighting All Stars ». Qu’il s’agisse ou non d’une véritable reprise, Capcom ne se fait pas une bonne pub en offrant aux joueurs un produit qui ressemble plus à une exploitation de ce qu’aime les fans, et à un appel à la bonne volonté des spectateurs.
#7 : « Final Fantasy All The Bravest » (2013)
La franchise de jeu de rôles cultes de Square Enix a beau avoir des hauts et des bas, ils donnent vraiment l’impression d’avoir touché le fond, cette fois-ci. All the Bravest avait un concept prometteur, avec son remaniement des mécaniques de combat de Final Fantasy, et la plupart de ses personnages les plus adulés rendus disponibles – et en plus, sous une forme pixélisée ultra mignonne ! Malheureusement, à sa sortie, les gens ont eu droit à un jeu répétitif, très porté sur le grind, dans lequel on peut se faire éliminer en une seconde, mais où il faut attendre plusieurs minutes pour réapparaître. Sauf si… vous l’aurez évidemment deviné, vous êtes prêts à sortir votre carte bleue. De plus, les personnages vendus dans la promotion étaient cachés derrière un système de magasin aléatoire, ce qui donnait envie de dépenser plus d’argent : ainsi, vous obtiendrez peut-être – on dit bien peut-être – le groupe de votre choix.
#6 : « Animal Crossing amiibo Festival » (2015)
Quel monde adorable… contrairement aux décisions qu’il y a derrière. Déviant de la rénovation de maison et de ville des titres précédents, Animal Crossing amiibo festival était censé être une variation du modèle des party games, popularisé par Mario Party. Son visuel et ses personnages ne manquent pas de charme, mais le jeu en lui-même ne possède pas vraiment de mini-jeux de qualité, ou d’ambiance captivante. Il est également très vite devenu évident que le jeu avait été créé pour vendre plus de figurines amiibo de chez Nintendo, plutôt qu’un… eh bien, un jeu. Le créateur d’amiibo festival a même admis librement que les amiibos avaient été pris en compte dans le développement – même si son honnêteté ne rend pas son geste plus acceptable.
#5 : « Dungeon Keeper » (2014)
Bravo EA, vous avez traîné votre propriété intellectuelle dans la boue avec succès. Peu d’entre nous ont pardonné à EA son soi-disant jeu mobile en free-to-play, et reboot de « Dungeon Keeper ». Sorti en janvier 2014, il a vite été méprisé pour la façon dont l’humour noir adulé et la stratégie bien pensée du jeu étaient mêlés à un modèle de monétisation. N’importe quelle action réalisée pouvait prendre jusqu’à vingt-quatre heures du monde réel, et n’être accélérée qu’en dépensant les gemmes du jeu… que vous pouviez évidemment acheter avec de l’argent réel. Entre l’irrespect dirigé contre le matériau d’origine, et l’utilisation éhontée des micro-transactions, ce jeu était une véritable disgrâce.
#4 : « Harry Potter : Secret à Poudlard » (2018)
De nombreux fans de longue-date des livres « Harry Potter » et de la franchise en général étaient ravis à l’idée d’avoir un jeu sur portable qui leur permettait de vivre la vie d’un élève de Poudlard. Hélas, « Secret à Poudlard » a rapidement montré qu’il n’était là que pour profiter des rêves et espoirs des fans nostalgiques. Son gameplay, qui demande de tapoter sur l’écran pour progresser, est basé sur une monnaie d’Énergie, que l’on peut gagner dans le jeu, ou bien, évidemment, acheter via de l’argent réel. Fidèle au stéréotype du free-to-play, « Secret à Poudlard » imagine tout un tas de situations dans lesquelles les joueurs sont dépourvus de points d’énergie, avec des temps d’attente suffisamment enrageants pour nous donner envie d’injecter de l’argent. On pense forcément au tristement célèbre Filet du Diable, qui force les joueurs à acheter assez d’énergie pour s’échapper, sous peine de voir leur personnage se faire étrangler. Honte à vous, M. Potter, honte à vous.
#3 : « Metal Gear Solid V: Ground Zeroes » (2014)
Autrefois, un prologue idéalisé n’aurait jamais servi de jeu « Metal Gear » tout entier. « Ground Zeroes » a visiblement succombé à l’appel du profit, puisqu’il s’agit du premier de deux jeux à avoir inclut l’expérience « Metal Gear Solid V ». De son histoire incroyablement brève à son contenu controversé, en passant par les quêtes annexes encore moins passionnantes, tout le jeu « Ground Zero » parait superflus aux yeux des joueurs. Dans des interviews précédant la sortie du jeu, le créateur de la série, Hideo Kojima, a affirmé que la décision de sortir « Ground Zeroes » a été prise lorsque le développement de « Phantom Pain » s’est avéré beaucoup plus long que prévu. A posteriori, on fait mieux, comme idée.
#2 : « Metal Gear Survive » (2018)
Si on oublie l’entrée précédente, il y avait sûrement de meilleurs moyens d’essayer de se montrer à la hauteur des efforts de Kojima Productions, non ? Le premier « Metal Gear » de Konami après le départ de Kojima, souhaitait présenter une vision attractive de l’avenir de la série. Mais le public a eu droit à « Metal Gear Survive », un jeu de survie post-apocalyptique au design ancré dans la mode d’aujourd’hui, et qui prend sa source dans Metal Gear Solid V. La plupart des joueurs ont non seulement trouvé Survive fatiguant et terne, mais y ont également vu une pompe à fric se reposant sur l’engouement autour des Metal Gear Solid. Et on ne parle même pas des micro-transactions incluses par Konami…
#1 : « Call of Duty: Modern Warfare Remastered » (2016)
Quel fiasco. En 2016, Infinite Warfare était déjà plus ou moins la risée des joueurs à cause de son trailer universellement descendu. Mais les choses ne se sont pas arrangée quand le trailer en question a aussi parlé du remaster très anticipé de Call of Duty 4 : Modern Warfare, qui ne serait disponible que dans l’édition spéciale d’Infinite Warfare. Une décision qui a été vu par la plupart comme une façon d'utiliser Modern Warfare Remastered de manière cynique et manipulatrice, motivé par l’éditeur Activision, qui cherche les profits en permanence. Par la suite, des détails – comme l’ajout de micro-transactions et le fait de vendre une map de plus d’une décennie à un prix plus élevé – n’ont fait qu’enrager encore plus les opinions, et ont renforcé l’image profondément cupide de la société derrière ce jeu.
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